Le Syndrome " Headshaking"
- EquiMoon's S
- 30 juin 2016
- 3 min de lecture
Un nom un peux spécifique pour un "TiC" ... chez le cheval , rigolo pour certain moins pour leur cavalier...
Manifestation du Headshaking:
Le headshaking se manifeste par de violents mouvements de tête totalement incontrôlés, le cheval se gratte/frotte le bout du nez sur n’importe quelle surface, souvent sur ses antérieurs ou bien une barrière et même sur son cavalier. Le grattage paraît soulager le cheval mais ce n’est que momentané.
Lorsque le cheval est en crise de headshaking, l’impression est celle « qu’il se prend des décharges électriques » et lui même semble ne pas comprendre ce qui lui arrive.
Le headshaking est aggravé par l’énervement et l’excitation, par l’effort physique, par la lumière du soleil un peu trop vive, par le vent, la pluie et les insectes.
Un cheval atteint de headshaking peut encenser seulement lorsqu’il est monté, au pré, ou les deux.
Il n’est d’aucune utilité de punir ou de battre un cheval qui encense, le cheval n’est pas « vicieux » et ne le fait pas exprès, c’est un vrai syndrome que le cheval ne contrôle absolument pas. Suivant les stades de la crise et les périodes de l’année, certains chevaux ne peuvent pas être montés en raison de la violence de leurs symptômes.
Les causes sont multiples:
Galle auriculaire
Otite interne
Paralysie vestibulaire et faciale associées
Trauma cervical
Troubles oculaires avec kystes iriens flottants
Mycose des poches gutturales
Rhinites allergiques
La photosensibilité (UV),
Les dégâts causés au nerf trijumeau
Donc quand on parle de Headshaking on parle pas seulement de secouement mais bien de douleurs.
Choses à faire lorsqu'en cheval manifeste un symptôme:
les dents du cheval par un technicien dentaire équin
le montrer à un ostéopathe pour vérifier que cela ne provient pas d’une douleur quelconque
l’adaptation de son matériel (selle, filet et mors)
le faire monter par un autre cavalier si le cheval « shake » lorsqu’il est monté
Traitements:
Lorsqu’on arrive à trouver la cause du headshaking (ce qui reste rare et compliqué), il n’existe pas forcément de traitement efficace pour soigner le cheval.
Toutefois, on peut soulager son cheval:
– par le port d’un masque anti-UV au près ou de lunettes anti-uv
– par l’utilisation d’un nose-net au travail (pour son effet calmant)
– en le changeant d’environnement (dans le cas d’une cause allergique)
– par des manipulations régulières d’ostéopathie (pour aider ses cervicales durement sollicitées)
– certains compléments alimentaires paraissent aussi avoir un résultat satisfaisant sur les crises comme par exemple le magnésium, il permet de préserver l’équilibre nerveux et musculaire, évite la fatigue et le stress.
Données supplémentaires :
Les quelques autopsies qui ont pu être réalisées sur des chevaux atteints ont montré que la structure du nerf trijumeau n’était pas endommagée. Donc, le headshaking serait causé par un dysfonctionnement biochimique du nerf trijumeau. Puisque certains sont atteints de headshaking saisonnier, il semblerait aussi que le nerf ne soit pas affecté de façon permanente et qu’il pourrait donc retourner à la normale.
Le headshaking peut apparaître à n’importe quel âge.
Le headshaking est présent dans tous les sexes mais près 85% des chevaux sont des hongres.
64% des chevaux atteints de headshaking sont saisonniers.
Les hongres ont plus de chances d’avoir un headshaking saisonnier que les juments.
Le headshaking saisonnier est souvent empiré en cas de journée ensoleillée et amélioré en cas de pluie, la nuit ou à l’intérieur. Certains sont pires en cas de vent.
50% des chevaux atteints ne présentent des symptômes qu’à l’effort.
Les chevaux en surpoids ont plus tendance à être atteints de headshaking.
Une période de repos, où le cheval n’est pas travaillé, peut « déclencher » le headshaking.
Certains chevaux « guéris » peuvent présenter de nouveau des symptômes suite à un choc électrique, comme sur une clôture électrique.
Source: cheval-partenaire
Comments